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Fractosam

Sculpture

Samuel Mathiss
 

076 616 75 24

fractosam@gmail.com


instagram.com/samuel_mathiss_sculpture

Chemin d'Entre-Bois 27

1018 Lausanne
Fondé en 2014

Années d'expérience: 17 ans
 

  • Sculptures et moulages en béton

"Tout est à inventer perpétuellement. Comment incarner la matière, la faire parler. Trouver des solutions techniques pour réaliser l’impensable. Être à la fois l’ingénieur et l’artisan. "

En quoi consiste votre métier?

Je suis sculpteur, je conçois et réalise des sculptures principalement en béton par le procédé du moulage, je travail aussi le bois et l’acier, ainsi que tout ce qui me passe sous la main.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier?

J’ai toujours été fasciné par la matière, j’aime interagir avec. La sculpture s’est imposée à moi comme une évidence, c’est un domaines ou l’on peut tout inventer, matérialiser l’invisible, raconter des histoires, jouer avec les symboles, c’est pour moi de la philosophie matérielle.

Quelle formation avez-vous suivie?

L'horticulture, ensuite j’ai étudier la botanique et en parallèle créé mon premier atelier. J’ai suivi des études de design industriel pendant 2 ans, puis me suis réorienté dans le domaine de la sculpture aux beaux-arts de Genève. En 2014 j’ai monté mon atelier de moulage et depuis 2018 je suis indépendant à plein temps dans ce domaine. Je me suis spécialisé dans les techniques de réparations et restaure des pièces dans des parcs publiques ou chez des particuliers.
 

Quelles ont été les étapes marquantes de votre parcours?

En 2012, j’ai rencontré Nikolas Zaric sculpteur à Lausanne. Je suis devenu assistant pour la réalisation de ses grands personnages anthropomorphes. Il m’a transmis ses procédés traditionnels de moulage, ainsi que l’art du béton qui depuis ne me quitte plus. Une autre étape a été ma première exposition en 2012, avec des amis artistes, sans moyens financier dans la cave d’une maison collective. Nous avons intitulé cette exposition « enfin de l’art » depuis je suis cette trajectoire et en fait mon métier.

Quelle est votre devise?

La matière est une forme de vie, un véhicule pour raconter les histoires éternelles et infinies.

En quoi votre métier est-il un "métier d'art"?

Tout est à inventer perpétuellement. Comment incarner la matière, la faire parler. Trouver des solutions techniques pour réaliser l’impensable. Être à la fois l’ingénieur et l’artisan. 

Quelles sont vos principales sources d'inspiration?

La nature, la vie, la géométrie, l’infini, les fractales, et les histoires de l’art. Je suis fasciné par les structures, comment la matière et le vivant organisent leurs formes. 

 

 

Quelles sont les principales qualités requises pour exercer votre métier?

La curiosité, la persévérance, un brin de folie, et beaucoup d’expérimentations

 

Quelles satisfactions retirez-vous de votre métier?

C’est un art de vivre, je ne pourrais pas faire autre chose. 

 

Quelles sont les difficultés particulières de votre métier?

La perpétuelle remise en question, rien n’est jamais acquis, se jeter à l’eau joyeusement pour apprendre toujours. 

 

Quelles sont les plus beaux projets auxquels vous ayez pris part?

En 2020, j’ai installé une sculpture monumentale devant l’école communale de Leysin avec un tilleul poussant au travers, la sculpture prend vie et un jours l’arbre l’engloutira ou la brisera. La sculpture fait office de place de jeux pour l’école, les enfants peuvent l’escalader et entrer à l’intérieure. Je suis heureux quand une sculpture prend vie et participe à l’histoire collective. J’ai eu la chance de reproduire une roche sacrée du Botswana pour une exposition ethnologique sur l’art des bushman San qui s’est déroulée au jardin botanique de Neuchâtel. Plus qu’une reproduction c’était une véritable immersion dans une cosmogonie humaine et un voyage dans le temps. 

 

Quelles sont vos plus grande et plus petite réalisations?

Cela va de toute petite pièce de moins de 10 cm à une sculpture de 2 tonnes en béton armé.

 

Quelle est l'anecdote la plus "croustillante" de votre vie professionnelle?

Une de mes sculpture « la sculpture infini » me poursuit continuellement, commencée il y a 15 ans, une coquille d’escargot que je me suis proposé de continuer pour voir jusqu’où va l’infini, depuis je cherche toujours, et elle prend une énorme place dans mon atelier.

Comment voyez-vous l'avenir de votre métier?

Pleins de formes surtout. Mettre en formes les monuments de demain. Créer des sculptures monumentales in situ pour incarné les symboles d’harmonie et de cohésion humaines si important à notre époque. Et aussi la transmission de ce métier d’art, le sculpteur artisan, qui est sur la liste des espèces menacées. 

 

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