Atelier Rêve d'Argile
Céramique
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Elisabetta Bergonzo
elisabettabergonzo71@gmail.com
instagram.com/elisabetta_ceramic_morges
Avenue du Carroz 10
1110 Morges
Fondé en 2020
Années d'expérience: 23 ans
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Céramique
"Ma satisfaction principale est d'avoir les mains dans la terre. Puis, à partir d'un morceau d'argile, de travailler sur le devenir d'une forme qui va avoir une fonction et une histoire. "
En quoi consiste votre métier?
C'est à partir de l'argile que la céramiste donne forme à ses créations. Elle fabrique et décore des objets utilitaires ou décoratifs.
Pourquoi avez-vous choisi ce métier?
J'ai réalisé mes premières créations en argile lors d'un cours du soir. Très vite, je me suis passionnée pour ce matériau. L'envie de me former s'est installée en moi comme une évidence.
Quelle formation avez-vous suivie?
J'ai fait mon CFC de céramiste à l'école d'arts appliqués de Vevey. Quelques années plus tard, j'ai effectué un diplôme supérieur de céramique (DAS) à la Haute Ecole d'Art et de Design (HEAS) de Genève.
Quelles ont été les étapes marquantes de votre parcours?
La première étape de la formation a été très importante, car elle m'a permis de découvrir un métier qui est devenu une passion. Par la suite, j'ai participé à de nombreuses expositions en Suisse, mais également en France, en Italie, en Espagne, en Belgique et en Chine. Un moment marquant a été ma résidence à l'ancienne usine à tuiles de Bardonnex. J'y ai réalisé trois sculptures de grande dimension. Une étape marquante, encore d'actualité, est ma collaboration avec l'hôtel Valrose à Rougemont.
Quelle est votre devise?
"Une vie, les mains dans l'argile"
En quoi votre métier est-il un "métier d'art"?
Par le fait que les créations sont des objets réalisés à la main, en séries limitées et uniques. De plus, ce métier fait appel à un savoir faire et une maîtrise du matériau.
Quelles sont vos principales sources d'inspiration?
Dans mes recherches, je m'intéresse à la perception du réel et à sa subjectivité. Entre imaginaire et réalité, le monde végétal et minéral ont pris place dans mon travail. J'utilise la terre comme source et coeur de mes interrogations. Je tente de figer dans celle-ci les traces d'une rêverie, une émotion, un monde onirique. Tous ces instants éphémères qui se promènent dans nos esprits vagabonds.
Quelles sont les principales qualités requises pour exercer votre métier?
Le céramiste a besoin de développer un bon sens de l'observation, pour cheminer dans le processus créatif qu'il dédie à l'argile. De plus, il est nécessaire qu'il se munisse d'une bonne dose de patience et de persévérance, car la matière argileuse n'offre pas toujours le résultat souhaité.
Quelles satisfactions retirez-vous de votre métier?
Je dirais que ma satisfaction principale est d'avoir les mains dans la terre. Puis, à partir d'un morceau d'argile, de travailler sur le devenir d'une forme qui va avoir une fonction et une histoire. A mon sens, chaque étape liée au travail de l'argile regorge de moments satisfaisants.
Quelles sont les difficultés particulières de votre métier?
Pour moi il n'y a pas de difficultés particulières. Néanmoins, chaque étape du processus créatif demande d'être rigoureuse. Il faut, en autre, être attentive à la qualité de la terre. Lors du façonnage, il faut commencer par bien battre la terre afin d'éviter les bulles d'air. La régularité du modelage permettra un séchage homogène. Lors de la cuisson, il est primordial de bien connaître les réactions des matériaux enfournés afin d'éviter des dégâts, aussi bien pour le four que pour les pièces cuites.
Quelles sont les plus beaux projets auxquels vous ayez pris part?
Une exposition personnelle à la galerie de l'Ô à Bruxelles. Toutes les expositions collectives auxquelles j'ai participé, car elles sont synonyme de partage et de belles rencontres. Ma collaboration actuelle avec Benoît Carcenat de l'hôtel Valrose à Rougemont, car il s'agit d'un partage entre mes créations et ses oeuvres culinaires.
Quelles sont vos plus grande et plus petite réalisations?
Les plus grandes ont été réalisées à l'ancienne tuilerie de Bardonnex. Ce sont des sculptures en terre à tuile, elles mesurent environ 170 cm de long. Les plus petites sont des petits paysages en porcelaine, de la taille d'une phalange.
Quelle est l'anecdote la plus "croustillante" de votre vie professionnelle?
Le moment où j'ai été invitée à l'hôtel Valrose, afin de mieux comprendre la cuisine qu'ils font. Un souvenir délicieux !
Comment voyez-vous l'avenir de votre métier?
Le métier de céramiste est un métier qui s'inscrit dans le temps et évolue constamment. C'est un métier-passion. Je suis très positive sur son avenir car l'essayer c'est l'apprivoiser.