top of page

Atelier Marc Froger

Restauration de mobilier et marqueterie

cropped-logo-meublesboulle.ch_-2048x478.
Ebéniste, Restaurateur de Mobilier

Marc Froger

076 369 99 37

marc.froger@meublesboulle.ch

restaurationdemeubles.ch

Atelier

Grand-Rue 41 

1304 Cossonay-Ville

Fondé en: 1990

  • Facebook
  • Instagram
Savoir Faire

Années d'expérience: 43 ans

  • Restauration de mobilier

  • Marqueterie

Métier
"Les principales qualités requises sont patience, habilité manuelle, réflexion et jugement, avoir un sens artistique, de la mémoire, de la créativité pour inventer des techniques, pour résoudre des problèmes parfois complexes."

En quoi consiste votre métier?           

Réhabiliter, restaurer de manière conservatrice le mobilier et principalement la marqueterie.

 

Pourquoi avez-vous choisi ce métier?            

Mon père était menuisier et restaurateur, j’aimais traîner avec lui dans son atelier, j’aimais toucher, travailler le bois, et je me passionnais par les histoires des objets.

 

Quelle formation avez-vous suivie?

Formation en école en France, CAP d’ébéniste. Cours du soir pendant deux ans chez les compagnons du devoir place St Gervais à Paris

 

Quelles ont été les étapes marquantes de votre parcours?

Mon premier emploi comme jeune ébéniste à l’âge de 17 ans au pied de Montmartre, ma participation au Brevet Germond, ma venue en Suisse en 1985.

 

Quelle est votre devise?

Quand l’imparfait est dans la nature de l’objet il devient beauté et parfait.

 

En quoi votre métier est-il un "métier d'art"?

Au départ ce métier était destiné aux meubles utilitaires, les évolutions techniques, les découvertes de nouveaux pays, bois, matériaux… ont fait évoluer ce métier dans une dimension esthétique et artistique, des ébénistes ont meublé les rois mais aussi la population avec art et style. Depuis la création du meuble, de nombreux textes l’attestent, les menuisier-ébénistes restauraient aussi les meubles qu’ils avaient conçus quand ils devenaient endommagés. L’acte de restaurer est aussi ancien que celui de créer, il est étroitement lié à l’histoire de l’art et des techniques, il fait partie du patrimoine immatériel, d’où le titre de « métiers d’art ».

 

Quelles sont vos principales sources d'inspiration?

Les livres, les articles, le meuble lui-même et son histoire, les rencontres avec des maîtres et des passionnés de leur métier, les salons d’antiquités, les salles de vente et actuellement aussi internet. 

Quelles sont les principales qualités requises pour exercer votre métier?

Le principales qualités requises sont patience, habilité manuelle, réflexion et jugement, avoir un sens artistique, de la mémoire, de la créativité pour inventer des techniques, pour résoudre des problèmes parfois complexes.

 

Quelles satisfactions retirez-vous de votre métier?

Un grand plaisir de prolonger la vie de ces meubles.

 

Quelles sont les difficultés particulières de votre métier?

De trouver les mêmes matériaux, savoir quand ne pas intervenir. 

 

Quelles sont les plus beaux projets auxquels vous ayez pris part?

La restauration d’une commode d’époque régence en marqueterie Boulle : 700 heures de restauration, un travail important et avec beaucoup de défis techniques. Mais après une vie de travail le plus beau projet sera celui qu’on m’apportera demain.

 

Quelles sont vos plus grande et plus petite réalisations?       

Cela va du petit coffret à bijou en marqueterie à un meuble lyonnais de la fin du 19ème fait sur commande qui couvre un grand pan de mur avec un prie-Dieu, une armoire à glace modulable, etc. 

 

Quelle est votre anecdote préférée?   

L’ouverture d’un coffre coréen dont le propriétaire avait perdu la clé et qui a révélé toute une collection de documents et drapeaux de l’armistice mettant fin à la guerre de Corée et vécue par son ancêtre (1953).

 

Comment voyez-vous l'avenir de votre métier?

Aujourd’hui avec confiance, après une baisse importante de l’intérêt pour la conservation du mobilier, des jeunes clients trouvent le chemin de nos ateliers. Les transformations indispensables vers l’écologie, le local, le savoir-faire, la protection du patrimoine sont une opportunité, nous devons, nous artisans, répondre à ce défi, les formations suivront cette évolution, à nous les anciens de transmettre notre savoir. 

bottom of page